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Le cerveau est notre outil le plus puissant. Comment bien l’utiliser ?

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De nouveaux formats pour de nouveaux enjeux.

Notre époque voit le monde industriel subir de nombreuses mutations. Il semble se complexifier. Avec notamment la mondialisation de son réseau, l’effacement progressif de ses frontières. La société tente de faire face aux difficultés économiques, concurrentielles et énergétiques d’aujourd’hui. Notre perception de ces réalités s’est elle-même enrichie et diversifiée.

Le flux d’actualités, d’informations et de connaissances, mis à notre disposition tel queinternet ne laisse personne à l’abri de cette tornade tantôt éclairante, tantôt déroutante.

Un constat, la recherche d’innovation est imminente. L’innovation se voit désormais matérielle comme immatérielle et concerne tous les domaines de la vie. Les entreprises doivent sortir de leurs sentiers battus en repensant leur réflexion d’une manière plus globale.

Ainsi au travers cet article, nous allons partager avec vous notre vision du monde de la formation actuel face aux challenges colossaux qui l’attendent.

La formation évolue à un rythme très soutenu, il est important de se remettre en perpétuel questionnement. Ne jamais rester sur ces acquis. Le dernier en date : orienter votre contenu vers l’expérience client. Replacer l’humain au centre des entreprises.

Chez Facebook, on vous dira par exemple « fais, apprends de tes erreurs et améliore-toi ». Voilà un raisonnement que nous intégrons dans nos formations et qui fonctionne très bien. Bien entendu, la théorie est aussi enseignée, mais dans nos cursus, la pratique est reine : on apprend en réalisant soi-même un projet, une stratégie, etc.

“The Survival Of The Fittest” Darwin, 1869

Le monde du travail a énormément changé depuis plusieurs années. On dit que nombre de métiers qui n’existent pas aujourd’hui apparaîtront dans les années à venir. Le but n’est donc plus autant, comme dans le passé, d’accumuler des connaissances pour les utiliser, mais davantage d’être flexible, d’avoir un savoir-être et d’avoir la capacité d’apprendre à apprendre, car notre environnement (trends, technologie, défis) change très vite. Les connaissances accumulées à une certaine période de la vie ne seront peut-être plus directement applicables par la suite. Il faut donc être prêt à apprendre à apprendre, continuellement. On le voit bien avec l’offre de formation continue qui explose ou alors de manière plus personnelle avec le développement personnel.

COMMENT FORMER UN ÉDUDIANT AU 21e SIÈCLE ?

De nouvelles compétences

Le développement des soft skills pour un étudiant du 21esiècle est essentiel. Il doit être capable d’intégrer une équipe de manière coopérative, flexible en faisant preuve de créativité.

Il doit démontrer à la fois des compétences de métier, mais aussi des capacités de communication, d’écoute ou de leadership, si nécessaire. L’étudiant doit assimiler très tôt la compréhension fine des enjeux professionnels qui l’attendent.

Comment révéler ces soft skills ?

En faisant preuve de curiosité.

«Mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine.» Michel de Montaigne(1533-1592)

Par chance, dans le monde dans lequel nous vivons, nous avons un accès presque illimité au savoir, via Internet, les livres, les podcasts, la télévision. Le monde qui nous entoure est vaste que ce soit dans ses cultures, ses peuples : tant de sujets et tant de sources d’intérêts ! Tout cela est une source d’inspiration qu’on peut utiliser pour développer sa propre curiosité envers soi et définir ainsi, son propre projet de vie dont son projet professionnel en se posant la question : « Qu’est-ce que je veux faire et où est-ce que je veux aller (visualisation mentale) ? »

On oppose souvent le savoir-faire (les connaissances) et le savoir être (la manière de se comporter avec autrui). Le dicton anglophone : « Hire for attitude, train for skills »illustre le fait que les connaissances, peuvent s’apprendre avec le temps, le savoir-être, lui, – qui peut aussi s’apprendre – reflète davantage une manière d’être, qui est la base qui est la base de communication avec autrui et dont les éléments-clés sont confiance en soi, ouverture et bienveillance.

De nombreuses méthodes existent à ce jour, notamment dans les entreprises, pour développer la créativité des employés. Certaines se basent sur l’art, d’autres sur les jeux. Dans les écoles, également, les méthodes d’apprentissage changent, avec l’enseignement inversé, le but étant de donner une nouvelle flexibilité au cerveau afin de développer des « bonnes idées ». Car comment développe-t-on une bonne idée business au fait ou une idée de génie?

Créativité et concentration

Être créatif c’est ajouter de la vie à la vie.

On ne peut pas forcer une bonne idée à apparaître, le fonctionnement du cerveau est encore flou. On sait néanmoins que le développement des idées se fait en plusieurs phases :

L’écriture : Prenez un stylo, un cahier réservé à vos idées et notez tout ce qui vous passe par la tête.

L’objectif : Il est essentiel de se demander quel est l’objectif que vous voulez atteindre derrière votre idée.

Faisabilité : êtes-vous capable de vous lancer dans cette aventure ? Identifiez vos compétences et vos peurs.

Inspiration : Nourrissez-vous des autres pour, de votre environnement, faire grandir votre idée.

En accumulant des idées, de théories, des interactions (théorie des 10 000 heures), à un moment donné, une bonne idée peut apparaître. Dans les premières phases, créativité et liberté sont permises mais ensuite, une fois que l’idée est définie, rigueur et concentration sont de mise.

« Tu me dis, j’oublie, Tu m’enseignes, je me souviens, Tu m’impliques, j’apprends ». Benjamin Franklin

Les recherches sur le cerveau apportent les preuves neuroscientifiques qui permettent de soutenir la notion d’apprentissage tout au long de la vie, et confirment qu’il est toujours bénéfique d’apprendre, surtout pour des populations vieillissantes.

Focus Mental

Une des clés de la performance et aussi la concentration. Dans notre monde moderne, les interactions – et par conséquence, parfois, les dérangements – sont nombreuses : appels téléphoniques, SMS, Whatsapp.

Une étude américaine du Dr De Woot menée sur employé de bureau a révélé qu’en moyenne, un employé de bureau est interrompu toutes les 8 minutes, et l’interruption dure 3 minutes. S’il n’est pas dérangé par quelqu’un, il se dérangera « tout seul » en se déconcentrant. Difficile de ne pas perdre le fil avec ça !

Cela peut être dû à un visiteur inattendu, un appel téléphonique, un email ou à quelque chose qui pose problème. En ajoutant qu’il faut quelques minutes pour retrouver sa concentration et se replonger dans son travail, on commence à percevoir la situation réelle. Sur une période de 13 minutes, l’employé passe 5 minutes sur une activité inattendue et souvent non rentable, ce qui représente 40% de son temps.

De même le nombre d’informations reçues par jour via les médias a énormément cru ces dernières années. On dit qu’aujourd’hui en un jour on a accès, au même nombre d’informations qu’au Moyen-Âge en plusieurs années. Comment gérer ce « surplus » ? Les traits de génie – telle la théorie de la relativité ou autre – sont extrêmement rares. Il faut beaucoup d’essais pour parvenir à un résultat probant, en cela la résilience et la concentration sont de mise.

Une des clés pour gérer cela est la méditation, la concentration, la mise en place de plans (SMART) et de visions.

QUELLES VA ÊTRE LA PROCHAINE RÉVOLUTON DANS L’ENSEIGNEMENT ?

Nous vivons une période charnière où l’on commence à percevoir et étudier l’impact de la pédagogie sur le fonctionnement du cerveau, un domaine encore relativement complexe. Personne n’a aujourd’hui LA bonne méthode. Il existe nombreux nouveaux outils comme l’e-learning ou la réalité virtuelle qui offrent de larges perspectives.

Les nouvelles formes complètent l’apprentissage in situ, mais ne s’y substituent pas. Rien ne remplace le contact réel, en groupe, pour développer des compétences sociales. Pour une vraie réflexion stratégique, il faut pouvoir compter sur des expériences humaines, des échanges, des tests, des feedbacks, etc. 

LE PLUS .. DE L'ACADÉMIE DE LANGUES ET DE COMMERCE

A l’Académie de Langues et de Commerce, nous veillons particulièrement à ces problématiques d’éveil, d’apprentissage et de plaisir d’apprendre, de concentration (troubles HP…) ceci autant pour un public jeune, que pour un public plus mature.

Nous offrons des méthodes pédagogiques novatrices. En cela, nous nous positionnons comme école « différente » en Suisse romande, et c’est là notre atout/valeur ajoutée sur le marché de la formation initiale et continue.

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