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Les neurosciences et la neuro-éducation

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Sait-on vraiment ce qu'est notre cerveau ?

Notre cerveau représente 2% du poids total du corps et il nous pompe de 20% à 25% de l’énergie. Notre cerveau contient environ 100 milliards de cellules nerveuses qui forment entre mille milliards et un million de milliards de connexions appelées synapses, qui sont, sans cesse, en train de se restructurer en fonction du monde qui nous entoure. Notre cerveau créera de nouvelles connexions en fonction de nos apprentissages et de nos expériences de vie et ce, jusqu’au dernier jour de notre vie. Cette découverte essentielle s’appelle la plasticité cérébrale qui permet à notre cerveau de se modifier en permanence.

A chaque nouvel apprentissage, nos neurones se modifient et le nombre de connexions va augmenter. Si notre réseau de neurones n’est pas stimulé, il s’affaiblira et nous commencerons à oublier. De ce fait, il est très important de toujours stimuler notre cerveau.

La théorie de 10 000 heures

Nous n’utilisons pas notre plein potentiel, alors soyons des inventeurs de notre vie et créons chaque jour un monde nouveau, apprenons, élargissons nos savoirs et faisons évoluer notre cerveau. Connaissez-vous la théorie des 10 000 heures ? Vous pouvez acquérir n’importe quelles compétences à un niveau d’expert si vous les appliquez durant 10 000 heures ! 

Aujourd’hui, on remarque que tout va très vite, les avancées par rapport à l’apprentissage et au fonctionnement de notre cerveau font des pas de géants. Les neurosciences nous permettent de mettre en lumière notre cerveau et nous amènent à de nouvelles découvertes, jour après jour.

Apprendre, c’est utiliser nos différentes fonctions : les fonctions cognitives ; qui sont l’ensemble des processus mentaux pour l’acquisition des savoirs et des savoir-faire, qui se   rapportent à la mémoire, l’attention, la perception par nos cinq sens, la motricité, le langage et le raisonnement.

La pédagogie

La pédagogie avec toutes ces découvertes et ces avancées sur le fonctionnement de notre cerveau, va prendre en compte notre façon d’apprendre, à savoir les différents outils à mettre en place pour une meilleure intégration de la matière en fonction de nos aptitudes, des facteurs environnementaux, émotionnels et affectifs, qui interviennent dans le cadre des apprentissages. Elle a pour fonction de donner un maximum d’outils aux élèves et de compréhension de leur fonctionnement pour mieux intégrer la matière d’étude. La pédagogie n’a jamais fini d’évoluer car tous les jours, nous trouvons de nouvelles données scientifiques sur le fonctionnement de notre cerveau. Pour cela, à l’Académie, nous choisissons des formateurs passionnés par leur métier, qui ont soif de nouvelles connaissances en lien avec la branche qu’ils enseignent et également en lien avec la pédagogie. Ceci, afin qu’ils soient ouverts à apporter de nouveaux outils aux élèves d’aujourd’hui, pour améliorer les apprentissages et intégrer la démarche du plaisir d’apprendre.

Ce qui était vrai hier, pour certaines choses, ne l’est plus aujourd’hui. Plusieurs schémas sont chamboulés. Alors, nous réapprenons et réinventons nos croyances en fonction de ces avancées, toujours plus intéressantes et surprenantes les unes que les autres.

Les neurosciences, pierre angulaire de l’enseignement, permettent à l’élève de déployer tout son potentiel. Si vos études vous ont déplu c’est sûrement que vos enseignants ignoraient les avancées des neurosciences. Malheureusement, peu de professeurs sont au fait des techniques utiles à l’élève et sont prêts à se lancer car ces découvertes sont jeunes et ne cessent d’évoluer. Lorsque l’on est aux aguets des découvertes et que la nouveauté émerge, il faut prendre rapidement le bateau en marche, l’appliquer au quotidien avec une pédagogie adaptée, qui se réadapte. C’est ce que l’Académie de Langues et de Commerce a comme vision. Donner aux élèves l’opportunité d’apprendre de façon innovante et permettre à l’enseignant d’apporter les dernières innovations liées aux neurosciences, utiles aux élèves.

Pourquoi ?

Être une Ecole différente et permettre à chacun d’apprendre. Donner à tous la possibilité d’être en harmonie avec ces apprentissages. Pas seulement une partie des élèves, mais tous. Donner à chacun le plaisir d’apprendre pour être performant et que chacun soit fière de son parcours.

L’Académie de Langues et de Commerce a toujours été précurseur. Depuis plus de 50 ans, sa vision est innovante et des personnalités du monde entier sont venues se former à l’Académie de Langues et de Commerce. Aujourd’hui, elle continue sur sa lancée et propose encore une nouvelle façon de se former, de manière pratique et adaptée à nos nouvelles générations. Elle est celle qui se rapproche du monde des entreprises car elle se veut différente et surtout proche des nouveaux besoins actuels des entreprises, en prenant en compte les courants évolutifs, les métiers émergeants, et l’ouverture sur soi-même et sur le monde. Elle veut s’adapter à une nouvelle génération qui a acquis un mode de fonctionnement rapide et qui grandit avec de nouveaux schémas.

Nos professeurs ont changés ! Ils doivent s’adapter au mode « générationnel » et être performants et motivants. Ils ne sont plus le centre mais ils sont les accompagnants, les révélateurs de talent. L’élève devient l’acteur de sa formation. Il propose ses idées, le formateur ou l’enseignant l’amène à la réflexion et l’apprentissage se discute, avec intérêt et joie, toujours en gardant la rigueur. Il s’ancre dans la conscience et se consolide en utilisant un maximum de sens, ce qui privilégie également la mémorisation.

La mémoire

Sa mémoire, il faut l’entretenir et en s’amusant, c’est encore plus sympa. La qualité de notre mémoire fait partie de notre hygiène de vie. La mémoire est comme un muscle, si on ne l’entretien pas, elle ne fonctionnera plus car elle ne sera plus stimulée et finira pas s’atrophier. Pour cette raison, les études et les apprentissages sont essentiels. Aujourd’hui, avoir une bonne mémoire est un impératif.

Alors il faut arrêter de se dire, je n’ai pas de mémoire, je ne me rappellerais pas etc.. Tout cela correspond à des signaux négatifs et a des fausses croyances. Si notre esprit écoute ce langage intérieur, il deviendra vrai et même si à la base vous avez une bonne mémoire, votre cerveau vous dira que non parce que vous en êtes vous-même convaincu. Pour chacun d’entre nous, il suffit de peu de choses pour réactiver la mémoire, même si nous pensons qu’elle est défaillante. Maintenant nous savons que plus on sait plus on mémorise.

Les différentes types de mémoires

Ce que nous devons comprendre aussi, c’est que nous avons différentes mémoires : Les mémoires sensorielles qui viennent des organes des sens et qui sont transitoires puisqu’elles ne sont plus disponibles après quelques centaines de millisecondes.

  • La mémoire de travail qui traitera les informations de différentes natures (verbales, imagées, etc.) pendant quelques dizaines de secondes. Seulement sept informations peuvent être maintenues ensemble.
  • La mémoire sémantique et la mémoire épisodique constituent les deux mémoires déclaratives.
  • La mémoire sémantique contient l’ensemble des faits et des connaissances acquises durant notre vie dont la capacité est illimitée. Les informations peuvent être gardées toute une vie, même si elles sont sujettes à être oubliées.
  • La mémoire épisodique va contenir les événements et les souvenirs que nous avons vécu. Contrairement à la mémoire sémantique, quand les souvenirs sont chargés d’émotions, elle sera moins sujette à l’oubli.
  • La mémoire procédurale qui elle va permettre de stocker toutes les procédures, les routines et les automatismes que nous développons tout au long de nos apprentissages.

La mémorisation passe également par : savoir pour comprendre, en faire l’expérience, l’inscrire dans nos différentes mémoires puis répéter. A l’Académie, nous ne mettons pas en avant uniquement l’appris par cœur, ce dernier n’a pas le monopole de la mémorisation comme nous l’avons vu plus haut.

La motivation de l’apprenant

L’important c’est avant tout de motiver nos élèves et même si la matière enseignée n’est pas une de celles qu’ils préfèrent, avec des challenges d’attention, des travaux de groupe et des ateliers, ou des partages avec le formateur, en rapport à son expérience professionnelle, l’élève voit le sens à son apprentissage et il se sentira plus impliqué.

De ce fait, l’élève va pouvoir mieux mémoriser car il aura utilisé plusieurs canaux de mémorisation. Si nous n’utilisons qu’une partie de notre cerveau, nous aurons plus de peine à mémoriser et à retenir les apprentissages.

Pour ancrer la matière enseignée, l’élève devra mettre en pratique la répétition. Afin de garder l’attention des élèves, il est préférable d’adapter une pédagogie active car elle demande l’engagement de l’élève et est beaucoup plus intéressante pour l’enseignement qui adapte son cours au groupe et est, de ce fait, très présent et impliqué par la réceptivité du groupe.

Le plus difficile sera traité au début du cours, pour une meilleure mémorisation.

Par ailleurs, la répétition est la mère des succès. Pour apprendre et mémoriser, il est important de se tester régulièrement.

La simple relecture d’un cours, même plusieurs fois ne suffit pas. Une étude a démontré que l’élève mémorise beaucoup plus facilement en se testant sur ces connaissances avec divers outils « papier ou numérique ».

Grace à votre mémoire, votre esprit vous permettra d’avoir un état plus positif ! Cela vaut la peine de la travailler et de mémoriser de nouvelles connaissances n’est-ce-pas ?

La musique

Tiens, moi qui croyais pendant des années qu’il était impossible de faire ces devoirs avec de la musique !

Aujourd’hui, nous découvrons qu’au contraire, la musique nous permet de consolider nos apprentissages. Vous savez pourquoi ? Et bien la musique stimule notre cerveau, ce qui nous permet de mieux retenir.

Par exemple : Vous arrive-t-il parfois de vous rappeler d’une musique, puis cette musique vous rappelle un endroit, puis cet endroit vous rappelle ce qu’une personne vous a dit ?

Ce moment vécu aura fait appel à tous vos sens, dont l’auditif, en rapport avec la musique.

Alors bien sûr, il est préférable de choisir une musique adaptée, sans paroles, elle sera plus profitable pour un meilleur apprentissage porté par des sons.

Le mouvement

Quant aux mouvements, pensez-vous qu’ils soient importants dans nos apprentissages ? Et bien oui ! Déjà, il est très bénéfique d’apprendre dans des endroits différents. Ceci permet à notre cerveau de le rendre plus flexible dans un cadre d’apprentissage car il ne s’habituera pas à un endroit et de ce fait, il n’aura pas la latitude de se lasser. Vous rendrez votre cerveau alerte dans n’importe quelle situation et de cette façon, il se sentira également plus à l’aise lors des examens, qui se feront dans une autre salle ou dans un autre établissement scolaire, comme c’est souvent le cas.

Puis, le mouvement permet une meilleure attention. A l’Académie de Langues et de Commerce, nous sommes très attentifs à l’attitude des élèves. Lorsque nous sentons qu’ils sont déconnectés, nous les faisons bouger en adaptant une nouvelle séquence pédagogique, qui de ce fait, va faire bouger les cellules dans notre corps qui avait tendance à s’endormir. Mettre en mouvement l’élève permet de réanimer l’attention et remonter le niveau d’énergie pour reprendre avec une attention plus soutenue.

A l’Académie, le mouvement prend également sa place dans nos cours, sans pour autant déranger les autres, au contraire, le mouvement permettra une meilleure réactivité pour tout le groupe.

Le mouvement faisant également partie des sens, un changement d’endroit est également envisageable, pour reprendre la notion de plaisir et enrichir l’apprentissage par la découverte d’une nouvelle matière, déracinée de son endroit habituel.

Bien sûr, tout cela demande beaucoup d’engagement, d’organisation et de motivation de la part des formateurs et de l’école. A l’Académie de Langues et de Commerce, la Direction soutien les « neuro’classe » et les formateurs pour atteindre petits pas par petits pas, une approche essentielle de nos jours, avec nos jeunes, basées sur la neuro-éducation.

L’émotion

Les six émotions dites primaires qui sont la joie, la colère, la peur, la tristesse, la surprise et le dégoût, nous permettent de nous rappeler d’événements qui ont touché particulièrement notre état émotionnel.

Aujourd’hui, l’émotion nous permet de mieux apprendre et de retenir les informations. Qui se souvient du 11 septembre 2001, cette triste journée… Je suis sûre que vous vous rappelez où vous étiez et ce que vous faisiez au moment où les tours se sont effondrées. Et si je vous parlais du 11 septembre 2016, si aucun événement important ne s’est produit, vous ne vous en rappellerez pas, sauf certaines rares personnes qui se souviennent de tout ce qui s’est passé dans leur vie, depuis leur naissance et qui sont des hypermnésiques. Mais ce n’est pas une majorité (environ 30 personnes recensées dans le monde).

Savez-vous que pour apprendre un texte, vous le retiendrez beaucoup mieux si vous le lisez en vous mettant dans un état émotionnel vibrant, en vous mettant dans un état de joie, de colère ou de tristesse. Nous vous invitons à tester et en faire vous-même l’expérience !

A l’Académie de Langues et de Commerce, les formateurs doivent être en phase avec notre approche de la neuro-éducation, basée sur les découvertes des neurosciences. Les cours doivent être vivants, ils doivent s’inscrire avec des exemples, du vécu, de l’émotion, du mouvement, entre autres. L’émotion tient une très grande place à l’Académie, puisqu’elle inscrit les apprentissages dans le temps.

La passion d’enseigner doit aussi être une marque de nos professeurs, qui grâce à cette passion et par leur vécu, vont transmettre la matière en associant l’émotion pour mieux assimiler la connaissance.

Le plaisir d’apprendre reflète l’émotion de joie que nous voulons apporter à nos élèves car on apprend beaucoup mieux avec un état d’esprit positif et la mémoire sera beaucoup plus active. Le renforcement positif fera aussi partie des émotions qui donnent un coup d’élan à chaque élève qui a besoin d’être rassuré.

Nous sommes tous passés par là, lorsqu’un professeur nous valorise et est attentif à qui nous sommes, nous allons exceller dans la matière enseignée, même si cette matière n’était pas forcément celle que nous adorions.

Le temps d’attention

Selon le neurobiologiste John Médina, notre attention est courte. Savez-vous que nous ne sommes attentifs que durant dix minutes dans le cadre d’un cours ? Après, notre attention se fatigue, sauf si nous changeons de rythme, d’où l’importance du changement de séquence pédagogique dans le cadre des apprentissages.

Alors on se lève, on bouge, on fait des travaux de groupe, on ne reste pas statique pendant des heures car le cerveau ne capte plus les informations et notre esprit vagabonde.

Pour bien se concentrer, il faut prendre en compte trois éléments perturbateurs : La fatigue émotionnelle, car l’esprit dérive naturellement vers ce qui nous préoccupe et pour la concentration, il faut être présent à ce que nous faisons.

Notre environnement est également important. Ne pas se mettre dans un endroit qui représente le repos par exemple, car notre esprit va vouloir du coup se mettre au repos. Le lieu de travail doit m’indiquer ce que j’y recherche. Si c’est un espace de travail, il faudra que mon cerveau puisse l’assimiler à un lieu de travail.

William James représente l’attention par une prise de possession par l’esprit dans le sujet précis. Quand on est concentré sur ce qu’on apprend, le cerveau va créer les connexions, si nous sommes perturbés par d’autres sources de distraction, le cerveau ne créera pas les connexions et c’est comme ça que l’on mémorise moins bien.

John Miller a défini notre capacité d’attention à 7 moins ou plus 1. Aujourd’hui, nous savons que nous avons des stratégies de mémorisation par groupe de quatre, ce qui va me permettre de retenir l’information. Notre conscience a rétréci mais pas notre attention.

L’attention se pratique aussi avec des méthodes permettant une mise au calme des esprits pour permettre aux élèves par eux-mêmes, de se recentrer.

Les ateliers

Dans le cadre des ateliers, l’attention prend tout son sens. Les élèves vont produire, s’exprimer et confronter leur point de vue. Pour permettre une meilleure attention, il est important d’apporter une pleine focalisation à un élève sur ce qu’il fait dans le moment présent, ce qui lui permettra non seulement d’être en état de « Flow » (faire ce que l’on aime et être motivé par ce que l’on fait) et de vivre des états d’apprentissage beaucoup plus agréables.

Nous constatons également que lorsque nous sommes interrompus dans notre état de concentration maximale, il nous faut environ 5 minutes pour retrouver un état de concentration et jusqu’à 20 minutes pour être dans le même état qu’avant l’interruption et retrouver le fil de notre pensée.

Lors des apprentissages, pour une personne sans troubles de l’attention, afin d’optimiser le temps de révision, il nous faut 90 minutes sans distraction sous aucune forme afin d’être dans un état de concentration optimale et 20 minutes de pause, pas de pause téléphone mais des pauses « ressources », puis à nouveau 90 minutes pour votre travail et révisions.

Pour des personnes avec un déficit d’attention, il faut réduire le temps à 45/15/45. Dans les deux cas, à tester selon notre meilleure performance.

Pour ces raison, nous allons privilégier des moments de pauses « mouvements » durant les cours pour se ressourcer et mieux intégrer ainsi la matière quelques soit votre temps d’attention.

Toutes ces découvertes sont remarquables, et plus nous commençons à les utiliser dans le cadre de la formation, plus nous comprenons qu’elles sont une source importante pour nos apprentissages. Garder le cadre est également essentiel pour ramener toujours le cours ou l’atelier vers l’objectif visé.

La répétition

La répétition fait partie de la mémorisation et est également importante, car elle va permettre de créer une nouvelle connexion neuronale. Comme un chemin, plus il sera utilisé par des randonneurs, plus il sera marqué. Imaginez-vous sur un chemin de randonnée, la première fois que vous l’aurez emprunté, alors que vous aurez laissé le chemin principal sur le côté. D’autres randonneurs suivront vos pas, car peut-être qu’il sera plus court et mieux adapté pour certains d’entre eux.

A force que les randonneurs l’emprunteront, il sera marqué de plus en plus et le chemin principal commencera à se couvrir de ronces, d’herbes, de fleurs, etc.. Il sera alors moins visible, jusqu’à ne plus être visible du tout.

Et bien pour notre cerveau, c’est la même chose. Cette métaphore sera valable pour acquérir une nouvelle connaissance, l’ancrer dans notre cerveau et combler un vide ou une ancienne information qui n’était plus d’actualité.

La consolidation d’un acquis se fait par la répétition. Si la matière n’est pas consolidée par la répétition, l’élève va l’oublier. Pour cette raison, il est important que l’élève mette en priorité des répétitions aux notions essentielles acquises durant ces apprentissages dans le temps.

La réactivation des savoirs est nécessaire pour les rendre aisément disponibles. L’enjeu est d’expliquer aux élèves le fonctionnement de leur cerveau quand ils apprennent, de proposer des méthodes de mémorisation et de les accompagner dans leur réalisation.

La répétition permet aussi d’ancrer des connaissances à long terme. Pour se souvenir cinq ans après des matières abordées dans le cadre d’un cours, il faudra qu’elles soient répétées à plusieurs reprises à plus de deux mois d’intervalle pour que notre cerveau les maintienne dans le temps. Par ailleurs, plus l’intervalle de répétition sera court et moins l’élève retiendra dans le temps.

Certains logiciels vont permettre de mettre en place le rythme des notions à ancrer sur l’année scolaire, de façon individuelle pour chaque matière, avant que notre cerveau oublie.

La répétition sera également utile pour enlever une habitude que nous n’aimons pas, ou une façon d’agir qui ne nous convient plus, en répétant consciemment une nouvelle action à mettre en place pour éliminer l’ancienne jusqu’à ce qu’elle soit ancrée dans notre subconscient. Alors, elle deviendra notre nouvelle façon d’agir, selon un nouveau schéma que nous aurons choisi.

Notre cerveau et sa plasticité

Ce que nous avons découvert est la plasticité de notre cerveau, et oui, nous apprenons tout au long de notre vie, rien ne s’arrête. Plus nous apprenons et expérimentons, plus notre cerveau fait de nouvelles connexions et re-configure son architecture interne.

Si on prend la mémoire, nous savons maintenant que plus on sait et plus on est capable de mémoriser. Et puis, le cerveau ne fait pas qu’emmagasiner, il efface également des données qu’il juge inutiles pour nous.

Ce qui est passionnant, c’est que notre époque nous permet de suivre chaque évolution et que chaque jour nous retrouvons une nouvelle information qui va nous permettre de comprendre toujours mieux notre machine humaine, notamment les évolutions de la compréhension de notre cerveau, mais également le monde qui tourne autour de nous et auquel tout est connecté.

Plus nous étudions notre fonctionnement, plus nous comprenons les différentes connections, plus nous réalisons que nous créons notre vie et plus notre esprit avide se remet en question et analyse que nous sommes issus d’une perfection.

Notre cerveau est une machine juste extraordinaire et le plus beau cadeau que nous puissions nous faire est de mieux connaître notre machine humaine, de lui faire confiance en y mettant les bons ingrédients car nous avons toutes les ressources en nous pour évoluer et atteindre nos objectifs.

Rien n’est figé, tout évolue en fonction des neurosciences en formation, au service de la neuro-éducation. Nous aimons évoluer vers ce nouveau monde et voulons faire profiter à nos élèves d’un espace conviviale et moderne, d’espace et d’échanges sur le monde extérieur et sur les métiers de demain. Notre vision évolue encore pour optimiser les apprentissages et permettre d’amener nos élèves vers le chemin de leur réussite en leur donnant les outils nécessaires et adéquats à leur profil d’apprentissage, leur vision et en lien avec leurs objectifs sur lesquels nous travaillons tout au long du cursus.

Quel est votre style d'apprentissage ?

Vous désirez savoir si votre méthode d’apprentissage est la bonne ou si vous apprenez de la bonne manière ? Nous vous proposons de faire un test gratuit pour mieux connaître votre profil d’apprentissage. Une fois que l’on connaît son profil, on peut l’adapter à sa façon d’étudier. A l’Académie de Langues et de Commerce, nous attachons une attention particulière à ce que chaque élève puisse apprendre dans les conditions les plus efficientes.

Vous avez l’intention de commencer une formation ? Nous sommes à votre disposition pour répondre à vos questions, vous apporter du conseil et vous prodiguer du soutien. Que vous décidiez de poursuivre vos études chez nous ou dans une autre école, nous serons ravis de vous offrir l’aide nécessaire à vos choix de carrière.

L’Académie de Langues et de Commerce est fière de ses élèves, fière de ses professeurs et fière de tous ceux qui nous soutiennent pour permette à nos enfants, nos amis ou nos proches, d’accéder à l’apprentissage en lien avec le plaisir d’apprendre.

Nous voyons déjà avec nos élèves des pas de géants dans leur évolution, leur compréhension et leur implication, de leur motivation et confiance en soi, pour ceux qui veulent avancer et qui veulent comprendre comment marche leur machine humaine.

Ils comprennent qu’ils sont tout simplement aux commandes de leur propre vie et qu’ils sont responsables de chacun de leurs actes, et notamment leur attitude face à leur vision future et leurs objectifs qu’ils auront déterminés et visualisés tout au long de leur formation.

Et ceci, n’est que le début d’une belle évolution, grâce aux nouvelles connaissances que l’Académie de Langues et de Commerce partage et qui ne font qu’accroitre de jour en jour !

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